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 | | Sujet: Les différents types de rêves Ven 8 Oct - 15:39 | |
|  Les différents types de rêves et songes, savoir les identifier  Pour Freud, le rêve était " la voie royale " vers l'inconscient.
Perls ( Gestalt-thérapie ) pense que l'analyse détaillée d'un seul rêve pourrait nourrir toute une thérapie !
Freud considérait que " les rêves ont un pouvoir de guérison, de soulagement " et son disciple Ferenczi leur attribuait un rôle "traumatolytique" ( ils étaient chargés de dissoudre et "digérer" les traumatismes ).
Jung attribuait non seulement des causes psychologiques ou biographiques aux rêves, mais une perception inconsciente du fonds culturel commun de l'humanité. Pour lui, les rêves s'étendent sans discontinuité vers le passé, mais aussi vers l'avenir : le rêve ne cache pas quelque désir refoulé, mais au contraire révèle des données de l'inconscient collectif et peut même revêtir une signification ésotérique. Je met à votre disposition trois classifications : - La première étant la plus simple, pratique est utile pour les profanes du monde onirique.
- La seconde est plus complexe et détaillé, idéale pour les passionnés de songe.
- Enfin, la troisième est plus concise que la précédente mais restant assez pointue au niveau des termes de classification.  La classification des différents songes : ( 1ère partie ) Les rêves de situation ou rêve digestif : " L'affamé rêve qu'il mange "écrit Artémidore dans son traité des songes au II siècle.
Ce sont des rêves très courts sans véritable scénario.
Ils n'ont pas d'intérêt à l'analyse si ce n'est de pallier rapidement à l'inconfort du corps dans la mesure du possible. Les rêves récurrents : C'est un rêve qui revient régulièrement.
L'origine de ces rêves vient d'un problème, d'une tension psychique chronique qui n'est pas résolue.
Le rêve récurrent cesse dès que nous en avons pris conscience et décidé de changer de comportement. Les rêves prémonitoires : Il nous donne la faculté d'être hors du temps, de voir des événements qui ne sont pas encore arrivés. Les rêves d'initiation : Ils utilisent les symboles et les archétypes de l'inconscient collectifs ( personnages de contes, châteaux etc.… ). Ils sont uniques et ne se répètent pas. Ils donnent la mission, la direction de vie fondamentale et indispensable à la réalisation et l'épanouissement de l'être. Ils sont difficiles à interpréter, ils nécessitent une connaissance large et le recul d'un thérapeute. Les rêves télépathiques : Montrent notre faculté d'être hors distance, de " voir " des actions qui se produisent à l'instant ailleurs. Peu de gens les vivent. Les rêves lucides : Quand pendant le rêve nous avons conscience de rêver ! c'est une activité onirique qui permet l'intervention du cerveau gauche ( logique, connaissance ) pendant le rêve et la possibilité d'intervenir de donner une direction relative au rêve.
Un intérêt croissant est apporté à ce type de rêve, " étrange et pénétrant ", il peut effrayer la première fois, il convient de se documenter sur la question. Les rêves éveillés ( dirigés ou libres ) : La plupart du temps, c'est automatique, on ne s'en rend pas compte. C'est un état nécessaire. Dans notre quotidien on s'échappe souvent d'une pression mentale quasi-permanente en se mettant dans cet état modifié de conscience qui n'est pas celui de veille ni de la vigilance. On se met " en alpha " ( les ondes électriques du cerveau qui permettent la relaxation, l'intuition, le rêve sans dormir ) On vous a peut-être dit un jour pour se moquer gentiment de vous : " Allo la lune, ici la terre ! ".
Pendant un travail thérapeutique en rêve éveillé ou en hypnose, on retrouve cet état ou l'on permet un lâcher prise du mental ( cerveau gauche ) pour permettre à l'inconscient de capter ce qu'il est parfois difficile d'accepter en état de vigilance quand les peurs, les croyances et les préjugés prennent le dessus. Les rêves d'enfants : Ils sont nécessaires à la structuration du psychisme de l'enfant.
Ils se rapportent à son environnement direct, sa perception du monde concret étant réduite à une petite expérience.
Étant très sensibles à des perceptions subtiles que l'adulte perd hélas le plus souvent, il arrive que ses rêves soient des messages à l'adresse des parents en souffrance ( peurs, divorce, dispute, tristesse non expliquée, dépression ... ) afin de ne plus en subir lui-même les conséquences.
Ce peut être aussi des demandes indirectes lorsqu'il les raconte à un parent ou un proche en particulier.  La classification des différents songes : ( 2ème partie : classification tirée du livre " The conscious exploration of dreaming " de Brooks et Vogelsong. ) Lorsque les rêveurs entendent pour la première fois parler des rêves lucides, ils imaginent un « holodeck » personnalisé, monde vibrant de réalité où ils pourront accomplir tous leurs fantasmes avec une facilité et un contrôle parfait, et qu’ils s’en rappelleront comme un souvenir de l’état de veille.
La réalité est un peu plus complexe. Tout d’abord, un rêve lucide est avant tout un rêve, et comme pour tout rêve, pour s’en souvenir il faut d’abord travailler sa mémoire onirique. Également, il n’existe pas un seul type de rêve lucide possible, mais une grande variété de niveaux de lucidité :* Avoir une croyance, c’est tenir pour vrai, pour certain quelque chose. Hors en rêve lucide, il nous arrive de croire avec certitude quelque chose et de se réveiller le matin effarés par l’absurdité de ce que nous tenions pour vrai, ce sont des fausses croyances. Non lucide : C’est à dire un rêve ordinaire, ou le rêveur agit comme si le monde onirique était réel, et accepte passivement toutes les bizarreries du rêve. Lucidité tacite : Dans ce type de rêve, le rêveur agit comme si il était lucide sans avoir pourtant réalisé qu’il rêve. Il peut avoir une vague conscience que ce qui l’entoure est irréel, même si il n’interprète pas cela correctement en réalisant qu’il s’agit d’un rêve. Il peut se croire dans un film, dans un autre monde… Il influe sur la trame du rêve et l’action onirique avec des capacités surnaturelles identiques à celles utilisables en rêve lucide: magie, transformation d’un objet en autre par simple visualisation mentale etc. Pré-lucidité :Le rêveur commence à mettre en doute l’environnement qui l’entoure. C’est à cet instant qu’un test de réalité peut faire définitivement basculer le rêveur vers la lucidité. Cet état précède donc souvent la transformation d’un rêve ordinaire en rêve lucide. Pourtant il arrive aussi qu’un test de réalité échoue, ou que le rêveur tire les mauvaises conclusions et échoue à atteindre la lucidité. Post-lucidité :Dans ce cas, le rêveur a compris qu’il était précédemment en train de rêver, mais n’a pas réalisé qu’il est toujours en train de rêver. Par exemple, ce cas peut se produire suite à un faux-réveil. Le rêveur se retrouve à discuter de lucidité avec les personnages du rêve, ou il discute du rêve très intéressant qu’il vient juste de faire, ou rêve qu’il note son rêve dans son journal des rêves… Rêve à l’intérieur du rêve :Le rêveur rêve qu’il est lucide. Par exemple, il s’endort à l’intérieur du rêve et rêve qu’il est en train de rêver un rêve de niveau lucidité tacite. Parfois ce rêve à l’intérieur du rêve peut devenir pleinement lucide, même si le rêveur garde une partie de la fausse mémoire de son alter ego non lucide, et notamment l’endroit où il s’est endormi dans le monde onirique, en croyant que ce sont des circonstances réelles. Semi-lucide :Le rêveur réalise qu’il rêve mais n’en comprend pas pleinement toutes les conséquences. Ses capacités cognitives sont assez faibles, il ne se rappelle pas de ses objectifs de l’état de veille, a de nombreuses fausses croyances et il peut très facilement perdre la lucidité si il porte trop d’attention au scénario onirique. Lucide : Le rêveur réalise qu’il rêve et dispose d’importantes capacités cognitives et d’un bon accès à sa mémoire éveillé. Il comprend l’irréalité du monde onirique qui l’entoure, et n’a pas de fausses croyances. Protolucidité : Dans cet état le rêveur se retrouve entre deux rêves, conscient de dormir mais pas en train de rêver. Par exemple le dormeur reste lucide pendant les hallucinations hypnagogiques ou hypnopompiques. Cet état inclut aussi les diverses hallucinations de bruits, d’entités ou de présence dans la chambre que peut avoir un dormeur (état se produisant souvent pendant la paralysie du sommeil), ou juste la sensation du corps endormi alors que l’esprit est actif mais pas en train de rêver, ou encore la transition entre deux rêves souvent manifestée par un monde onirique plongé dans l’obscurité.  Les niveaux de lucidité de la 2ème classification : Sachant que seuls deux états comportent une étincelle de lucidité, l’état semi-lucide et l’état lucide de la 2ème classification, quelques compléments supplémentaires basés sur les niveaux de lucidité, avec les critères suivants ; fausses croyances, mémoire de l’état de veille, capacité à contrôler le rêve, qualité sensorielle ( ou qualité du décor onirique ) et intensité émotionnelle : Faible niveau de lucidité : Le rêveur est conscient de rêver, mais ne comprend pas comment rêver est différent du monde réel, notamment il a de nombreuses fausses croyances, il pense que les lieux, les personnes ou les évènements sont réels, qu’il peut être blessé ou doit agir selon l’étiquette sociale. Il ne cherche pas à contrôler le rêve et il ne se souvient pas de ses objectifs de l’état de veille. Le décor onirique peut sembler flou comme si le rêveur avait du mal à faire la mise au point. * Fausses croyances : nombreuses * Mémoire de l’état de veille : faible * Capacité à contrôler le rêve : faible * Qualité sensorielle du rêve : faible / moyenne * Intensité émotionnelle : normale Niveau moyen de lucidité :Le rêveur est conscient de rêver et comprend l’irréalité du monde onirique qui l’entoure même si il peut encore avoir quelques fausses croyances. Il contrôle le rêve lucide et ne se souvient pas ou de façon incomplète de ses objectifs de l’état de veille. Le décor onirique a une qualité sensorielle faible ou normale. * Fausses croyances : quelques unes * Mémoire de l’état de veille : moyenne * Capacité à contrôler le rêve : moyenne * Qualité sensorielle du rêve : faible / moyenne * Intensité émotionnelle : normale Haut niveau de lucidité :Le rêveur est conscient de rêver, que son vrai corps est en train de dormir, il a une compréhension complète de toutes les implications de cette connaissance et aucune fausse croyance. Il se souvient de ses objectifs de l’état de veille. La qualité sensorielle du rêve est identique voire même meilleure qu’un rêve ordinaire. * Fausses croyances : aucune * Mémoire de l’état de veille : correcte * Capacité à contrôler le rêve : haute * Qualité sensorielle du rêve : moyenne / haute * Intensité émotionnelle : normale Lucidité extrême :Sensiblement identique au haut niveau de lucidité, mais en plus la qualité sensorielle et émotionnelle du rêve atteignent des seuils dépassant l’état de veille, pouvant entraîner des expériences émotionnelles et spirituelles intenses. * Fausses croyances : aucune * Mémoire de l’état de veille : correcte * Capacité à contrôler le rêve : haute * Qualité sensorielle du rêve : haute / très haute * Intensité émotionnelle : haute La classification des différents songes : ( 3ème partie : classification identifiée par Ed Kellogg, onironaute reconnu ) Rêve ordinaire : Le rêveur ne remarque rien d’anormal. Pré-lucide : Le rêveur note que quelque chose est anormal mais est incapable de tirer les bonnes conclusions. Sub-lucide : Le rêveur réalise qu’il est lucide, mais il ne réalise pas qu’il peut agir différemment en utilisant ce savoir, il continue à suivre le scénario du rêve. Semi-lucide : Le rêveur réalise qu’il rêve, bien qu’il continue à suivre le scénario du rêve, il commence à faire des choix basés sur sa lucidité, par exemple voler au lieu de marcher. Lucide : Le rêveur est capable de se libérer du scénario du rêve, il peut choisir de le suivre ou plutôt de faire ses expériences oniriques, utiliser les potentialités de l’état de rêve, etc. Pleinement lucide : Pleinement conscient de rêver, le rêveur se souvient de l’endroit où se trouve son corps physique, il se rappelle les tâches qu’il avait décidé de faire à l’était de veille et a un fort pouvoir de contrôle sur le rêve. Super lucide : Le rêveur démontre de hautes capacités de contrôle sur le rêve, d’énergie personnelle, de mémoire, de clarté d’esprit. Il atteint un état de conscience étendu. J'espère que ces différents types de rêves décrient ici, pourrions vous être utile et vous éclairez dans le monde merveilleux de l'onirique.
Vous êtes invitez à enrichir ce domaine s'y vous le souhaitez   Source pour la 1ere classification :  L'alliance magique Source pour la 2ème et 3ème classification : Attrape - songes En supplément d'information : Oniromantic La bibliothèque de psychologie et de Psycho - Ressources | |
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Trashieuze
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| | Sujet: Re: Les différents types de rêves Ven 8 Oct - 18:56 | |
| Géénial ton topic !
Alors si je récapépète pour moi voici : je fais des rêves d'initiation, d’ailleurs mon psy m'a beaucoup aidé à ce sujet.
Je ne peut que confirmer ce qui est dit dans ton topic ! Et sinon, Lucidite tacite.
Je posterais une suite de trois rêves que j'ai fait y'à plus d'un an. Pour le niveau de lucidité j'arrive pas à le déterminer ! '^^ | |
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| | Sujet: Re: Les différents types de rêves Ven 8 Oct - 20:56 | |
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| | Sujet: Re: Les différents types de rêves | |
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